Début octobre, les élèves de CM1 ont visité le musée des Hortillonnages dans le cadre du programme de sciences sur l’alimentation et la production agricole. Ils y ont découvert les rieux en barque, les plantations du jardin pédagogique, l’exploitation des Hortillonnages à travers l’Histoire ainsi qu’un atelier pratique de jardinage.

Suite à cet atelier, les enfants ont ont imaginé des histoires sur le thème : « Au musée, nous avons planté un haricot magique…. ». En voici quelques versions qu’ils souhaitent partager avec vous. Bonne lecture ! Mme Roinel.

« Au musée nous avons planté un haricot magique…. »

Mimoun : « Cet haricot magique, il a fait 20 ans de prison. Et il a même eu un nouvel enfant, c’est un radis. C’est de la magie. »

Noham : Le haricot est très magique. Le propriétaire du haricot s’appelle Jack, c’est un petit garçon et il arrose son haricot tous les jours. Le lendemain, quand Jack va dans son jardin pour arroser sa plante, il n’en croit pas ses yeux, son haricot fait 30 mètres de hauteur. Il escalade la plante et au sommet, il voit le pays des merveilles. Tout à coup, il voit un autre garçon qui lui dit : « Fonce, viens avec nous ! On va bien s’amuser ! ». Jack y va et ils s’éclatent tous ensemble…

Yavuz : Il y avait un haricot qui était tout petit. Il y a le responsable qui venait pour l’arroser mais il avait un jus d’orange et il a renversé le jus d’orange dessus. Le haricot a grandi et l’a amené dans un autre monde.

Jeanne : Depuis quelques jours, mon haricot n’arrête pas de pousser ! Dans le pot où il y avait le haricot, j’ai vu Jacques. (C’est maintenant que l’on entre dans le pot du haricot magique.) Je me retrouve avec Jacques dans le pot du haricot. Jacques me dit : « Viens, o, va voir ce qu’il y a en haut. » Je dis « Oui, pourquoi pas !? Alors, allons-y qu’est-ce qu’on attend ?! » Alors qu’on était en train de gravir le haricot, je me demandais ce que j’allais trouver en haut. Une fois arrivés en haut, j’ai trouvé la sorcière Carabat, mais au moins, il y avait des anges et aux côtés de la sorcière, des ogres.

Ejaz : Mon chat a mangé mes haricots.

Jade : Mes radis ont beaucoup poussé.

Matthis : Il a agrandi le pot. Il a fait 1300 haricots et dans ces mille-trois-cents haricots, il a fait sept bébés haricots magiques qui ont agrandi le pot et qui ont fait 30 000 haricots et qui ont fait 30 haricots magiques et qui ont fait pareil….

Hylan : Le haricot magique, je l’ai nourri de Coca Cola. Il n’a pas beaucoup poussé parce que j’ai mis du Coca Cola.

Simao : Le haricot magique bougeait dans tous les sens et il ne voulait pas grandir. Il voulait rester jeune comme tous les haricots. IL voulait avoir tout quand il était petit, mais en grandissant il a fini par comprendre qu’il ne pouvait pas rester petit à vie. Il grandit et grandit et les personnes lui prenaient son haricot et le faisaient pousser et repousser. Au bout d’un moment, il avait des enfants haricots. Il vieillit beaucoup et les enfants grandirent et au bout d’un moment, malheureusement, l’histoire se finit là.

Ilan : Il a poussé et a fané. 48 heures plus tard, dans la nuit, de ma chambre, je vois un haricot magique. Je suis parti le voir et il avait une tige jusque dans les nuages. J’ai vu des cartes Pokémon, même qu’il y avait une villa avec piscine, quatre étages, même un garage avec une Lamborghini, une décapotable, une Porsche, une Ferrari.

Titouan : Il avait poussé jusqu’au soir. Le haricot attirait toutes les plantes. Le lendemain matin, à neuf heures passées, le haricot avait un cercle vert autour de lui. Tout à coup, il était tout vert. Et il devient le roi des plantes.

Naissa : Je l’avais nourri avec de l’amour et de l’eau avant de me coucher. Je lui avais donné de l’eau. Je m’endors. Le lendemain, le haricot a poussé, poussé poussé et j’étais impressionnée. J’ai grimpé….

Kassim : On a vu un artisan et son équipe qui ont construit le musée. Ils étaient costauds.

Matis : Puis après trois jours, le haricot poussa. J’en ai mangé un puis je me suis senti bizarre. J’ai eu des supers pouvoirs. Je suis super haricot, j’ai sauvé plein de gens ? J’ai eu une médaille !

Amir : C’était trop génial, trop bien.

Sadiya : On l’a arrosé et il a grandi. J’ai escaladé jusqu’aux nuages.

Emeline : Je l’ai ramené à la maison. Quand je me suis réveillée, je lui ai donné de l’eau, de la viande et des produits laitiers pour sa croissance. Le lendemain matin, je suis descendue de ma chambre et quand je suis descendue… il y avait une licorne ! Elle avait une corne scintillante et des ailes roses à paillettes avec une robe blanche. Il y avait des petits bébés licornes qui mangeaient mes haricots, ceux qui avaient déjà poussés. Puis la jument blanche m’a dit : « Bonjour, je m’appelle Belle, ta plante est gentille, elle nourrit mes petits. Veux-tu m’aider à retrouver le prince des licornes et la rose des licornes ? » Je lui ai dit : « Mais je dois d’abord me laver ! » Belle m’a dit : « Ne t’en fait pas, je vais te transformer en fée des licornes. » Elle met sa corne sur mon front et dans une lumière éblouissante, je me transforme en une fée avec des ailes roses pailletées et une robe blanche, des bottes scintillantes. Puis, elle appelle ses petits. « Allons-y ! »

Avec sa corne, elle fait un geste vers un portail violet clair. Elle me dit : « Monte et tiens-toi à ma crinière. Tu seras ma fée des neiges. » Puis on a traversé le portail. Quand on est arrivé dans le pays des licornes des neiges, Belle m’a dit « Voici mon pays. » Puis elle a dit qu’il fallait aller amener ses enfants chez sa sœur qui s’appelle Bella. Puis elle m’a dit : « Accroche-toi bien ! » Je me suis bien accrochée car elle partait au triple galop. Quand on est arrivé chez sa sœur Bella, après avoir mis les petits chez Bella, je lui ai demandé : « Pourquoi as-tu besoin de moi ? ». Et elle m’a répondu : « Parce que j’ai besoin d’une fée pour que le prince me croit. Il faut d’abord trouver la rose des licornes. » Je lui ai demandé : « Pourquoi doit-on trouver le prince et une rose des licornes ? – Parce que les petits bébés licornes sont tous malades sauf les miens et que le prince seulement peut, lui avec ses corne, donner une potion…. Mais il lui faut la plus belle rose des licornes ! Les roses des licornes ne sont qu’au sommet de la montagne la plus haute. »

Puis on repart au triple galop. Arrivées à la montagne la plus haute, Belle ramasse la plus belle des roses puis me demande de la ranger dans le sac que sa sœur nous avait prêté. Je lui demande la question qui me tournait dans la tête : « Qui sont ta mère et ton père ? » Elle me répondit : « Mon père c’est le prince… » Elle ne disait plus  rien, elle recommença à parler toute triste : « Ma mère, c’est la princesse mais elle a disparu. »

On a continué le trajet et on s’est arrêté devant une grotte, je lui ai demandé pourquoi on s’arrêtait ici ; elle m’a dit : « Je sens qu’il est là mais il y a aussi une autre licorne mais je ne sais pas qui c’est pourtant elle me dit quelque chose. » On avance dans la pénombre un moment jusqu’à un endroit où il y a de la lumière magique. On avance encore puis Belle appela : « Papa ? Es-tu là ? » Mais c’est la voix de sa mère, qui s’appelait Bellara : « Entre », disait-elle. Je suis descendue du dos de Belle. Puis, j’ai volé auprès d’elle. Quand on est arrivé, il y avait le père de Belle donc le prince et la mère de Bella donc la princesse. Bella demanda : « Dans le village, nous croyions tous que tu avais disparue. » Bellara répondit : « J’avais quelque chose à faire d’important. » Puis, Belle demanda à son père : « Peux-tu venir au village ? Et maman aussi, tu peux venir ? » Bétra demanda : « Que se passe-t-il au village ? » Bella répondit : « Tous les bébés licornes sont malades et on est allé récupérer la rose des licornes ». Le Prince dit alors : « Nous rentrons au village. »

Quand il rentre au village, tout le monde est émerveillé de voir le Prince et la Princesse. Dès son arrivée, le Prince récupère la rose des licornes et donne une cuillère de potion à chaque bébé licorne. La potion a marché. Finalement, le Prince et la Princesse décident de rester au village des licornes. 

Amira : Alors hier, je suis partie au musée, j’ai planté un haricot. D’après la légende, il est magique mais je pense que c’est du charabia ! Bon, je vais arroser ce haricot, mais ça ne veut pas ! Tout d’un coup, un sorcier apparaît et il me dit qu’il faut l’arroser à l’eau de rose :

« Tu dois l’arroser et aller chercher des roses et de l’eau. Il a un pouvoir, il peut exaucer les vœux. Quel est ton vœu ?

– Je veux épouser la princesse mais je suis laid ? Je veux devenir beau comme une pierre précieuse ! »

Tout d’un coup, son vœu se réalise. « Merci haricot magique, merci ! » Il épousa la princesse et ils vécurent heureux.

A un moment, une météorite s’écrasa sur eux mais ils survécurent. Le prince avait oublié d’arroser le haricot et il avait pourri. De ce fait, il redevint laid. Sa femme l’aimait quand même. Elle lui dit : « Ce n’est rien, je t’aime quand même, c’est la beauté du cœur qui compte, d’accord ?! Et en plus, tu auras une petite fille ! » Il dit : « D’accord, je vais voir le haricot magique. » Il le remplit d’eau de rose et il dit : « Pitié, je suis désolé, je veux redevenir beau ». Mais le haricot se transforma en ogre gentil et les emmena tous les deux chez le sorcier de la sagesse qui leur donna le don de l’honnêteté, de la beauté et de l’amour. « C’est bon, on a eu un bébé », dit le prince. Tout va bien, il est en bonne santé.

A l’âge de ses quatre ans, leur fille voulait absolument aller au musée pour planter le haricot magique. Elle s’appelait Nina, elle planta son haricot magique et il pouvait parler ! Son pouvoir était de guider Nina dans le droit chemin. Ça marchait bien car d’après la légende, à l’âge de ses dix-huit ans, elle devrait lâcher son haricot et le donner à un enfant de quatre ans et ainsi de suite. Nina se maria avec un prince.

Au fait, il s’appelait Nino, il est devenu roi maintenant. Tout le monde l’appelait « le roi des haricots » car il portait un couronne en haricots. D’ailleurs, il aidait les pauvres. Avec son argent, il pouvait donner aux pauvres l’opportunité d’aller à l’école. Chaque soir, il racontait les aventures qu’il avait vécues et ils adoraient.

Revenons à Nina, elle devint orgueilleuse et elle n’écoutait plus personne. Une vraie peste, elle voulait être libre. Le haricot lui manquait pour l’aider à rester dans le droit chemin. Mais après, elle alla à l’école et elle trouva quelqu’un qui avait son haricot magique disparu. Elle était tellement contente ! A la fin de l’école, elle récupéra son haricot. Mais la propriétaire n’était pas très contente, elle s’appelait Rose et elles se chamaillèrent pour prendre le haricot. Nina ne savait pas que ce n’était pas un haricot magique. Hélas, elle réussit à la prendre.

Puisqu’elle savait qu’il y avait trois haricots magiques dans le monde : celui des vœux, comme a eu Nino, celui qui guide dans le droit chemin et celui de la beauté. Nina dit : « Petit haricot magique donne-moi la beauté. » Elle attendit le lendemain matin amis il ne s’était rien passé. Parce-que Nina l’ignorait, mais c’était la beauté du cœur. Le sorcier réapparu et lui dit : « Tu dois faire une aventure pour découvrir le mystère ». Elle chercha dans la bibliothèque pour trouver dans un des livres s’il y avait ce qu’elle recherchait mais elle ne trouva rien. Finalement si, un vieux grimoire. Il y est écrit qu’il faut traverser un lac de jus d’orange. Ensuite, elle doit aller dans une forêt et elle trouvera le mystère. Parce qu’elle doit fabriquer un radeau sinon elle sera toute collante, elle chercha des petits beurres car on était dans le monde des bonbons. Et du réglisse pour les cordes. Quand elle eut fini de la traverser, elle rentra dans la forêt pleine de jolis animaux, fleurs etc.… Dans un village, non loin de la forêt, une femme certes laide mais avec un bon cœur. Elle aida la vieille femme. Elle comprit ce qu’était le mystère de la beauté dans le cœur, pas sur le visage. Ensuite, elle donna les haricots à un enfant. Elle se maria et elle vécut heureuse.